Depuis le 21 novembre 2024, la France a renforcé ses mesures régulatives sur les locations de courte durée avec la loi n°2024-1039, aussi connue sous le nom de loi Anti-Airbnb. Cette loi impose des exigences de performance énergétique accrues pour les meublés touristiques, alignant ainsi les pratiques de location avec les objectifs environnementaux nationaux et européens.
La loi Anti-Airbnb a été instaurée dans le but de :
Avec cette législation, tous les nouveaux meublés touristiques, ainsi que ceux en cours de changement d'usage, doivent maintenant afficher un Diagnostic de Performance Énergétique entre A et E, exigence qui sera resserrée à A à D à partir du 1er janvier 2034. Cette disposition assure ainsi que les locations de courte durée contribuent à l'effort national de réduction des consommations énergétiques.
Les propriétaires doivent donc désormais se conformer aux nouvelles exigences avant de pouvoir louer ou continuer à louer leurs biens :
À partir de 2034, les autorités locales auront le pouvoir de demander la production du DPE à tout moment et des amendes pourront être imposées si les exigences ne sont pas respectées. Cette mesure vise à garantir une mise en œuvre efficace de la loi et à encourager les propriétaires à procéder aux rénovations nécessaires.
L'introduction de cette législation reflète une volonté croissante de réguler le marché de la location de courte durée qui a souvent été critiqué pour contribuer à la pénurie de logements et à l'augmentation des loyers dans les zones urbaines densément peuplées et touristiques. En imposant des standards de performance énergétique, la France espère non seulement améliorer la qualité du parc immobilier, mais aussi encourager une pratique plus responsable et durable de la location touristique.